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E-cigarette : les conditions de vapotage reproduites en laboratoire

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D’après les informations du média Sciences et Avenir, les travaux pointant du doigt les dangers de l’e-cigarette ne sont pas réaliser dans les conditions réelles du vapotage. Pour pallier le problème de nouveaux appareils de mesure développés par des laboratoires commencent à voir le jour. Autant de technologies innovantes qui pourraient apporter des réponses précises sur l’e-cigarette, ses atouts et ses dangers.

E-cigarette : pour une meilleure mesure des effets potentiellement nocifs

Pour le tabacologue Bertrand Dautzenberg, reconnu pour défendre régulièrement l’e-cigarette, les émissions du vapotage peuvent contenir des produits qui peuvent être toxique. Le tabacologue en appelle donc à plus de précisions dans l’analyse et la mesure des effets nocifs de la cigarette électronique. Il faut dire qu’en matière d’études on entend tout et son contraire. En 2016 et en 2017 des études inquiétantes sont parues sur les effets du vapotage sur la santé humaine. Ces études expliquaient ainsi que l’inhalation serait dangereuse pour les cellules de la bouche et des poumons ou encore dangereuses pour les femmes enceintes et les foetus. La cigarette électronique contiendrait en outre des taux très alarmants de produits toxiques comme le formaldéhyde ou encore l’acroléine.

A l’inverse, d’autres enquêtes révèlent que l’e-cigarette est bien moins toxique que le tabac.  « En fait, les études les plus alarmistes ne parviennent pas à reproduire les conditions réelles de la vape : c’est un peu comme si les chercheurs mesuraient l’équivalent des émissions d’une Cocotte-Minute… mais en oubliant de mettre de l’eau dedans »,explique à ce sujet le cardiologue Konstantinos Farsalinos, de l’université de Patras (Grèce) dont les propos sont relayés par Sciences et Avenir. Il semblerait pourtant que personne ne vapote dans ces conditions, pour la simple et bonne raison, d’après les propos tenus par Peter Hajek spécialiste du tabagisme à la faculté de médecine de Londres, que « quand les vapoteurs surchauffent le liquide, cela produit un goût âcre et désagréable, ce qu’ils évitent de faire ». 

Il y a en ce sens urgence d’utiliser des appareils de mesure adaptés afin de trancher sur les bénéfices ou sur la toxicité de l’e-cigarette. Il est en effet complexe d’envisager une nocivité, et à l’inverse une innocuité en analysant des émissions sur des usages non reproductibles dans la réalité.

 

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Publié par

Thibaud

Thibaud Durand est un auteur actif et impliqué, spécialisé dans le domaine de la cigarette électronique. Lorsqu'il ne commente pas l'actualité du monde de la vape, vous le trouverez probablement sur sa planche de surf ! Devenir rédacteur

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