Le journaliste Jean Luc Collongues de la Dépêche a interviewé l’infirmière tabacologue Cathy Moulai au sujet de l’opération Mois sans tabac. Le Mois sans tabac invite au mois de novembre les fumeurs à se sevrer du tabac dans une démarche collective, pour Cathy Moulai qui est l’une des animatrices du pôle addictologies au site médicalisé de La Gespe le programme est « très incitatif ».
Mois sans Tabac en France : « c’est très incitatif »
Le journaliste de la Dépêche a interrogé la professionnelle, afin de tenter de mesurer l’impact du Mois sans Tabac en France. L’infirmière explique dans l’interview recevoir beaucoup de demandes, et estime en ce sens que le programme « est très incitatif ». Cette incitation serait due notamment à « la démarche de groupe », le côté défi aussi le « chiche on arrête ». Mais qui dit incitatif ne dit pas forcément efficace ! Alors, le mois sans tabac en France ça marche ?
Ca marche le Mois sans Tabac ?
L’infirmière explique que la « nicotine est un produit plus addictif que l’héroïne ». Cela justifie les différences entre chacun des fumeurs : certains ont eu une période de rémission suite à l’édition précédente du Mois sans Tabac, d’autres un arrêt temporaire, d’autres un arrêt définitif. On constate une inégalité en somme sur le sujet.
Et la cigarette électronique ?
Interrogée au sujet des méthodes de sevrage tabagique par le journaliste, l’infirmière signale qu’il s’agit selon-elle d’un « très bon produit ». En effet, limiter, réduire le nombre de cigarettes fumées avant de passer à un arrêt définitif réduit aussi le nombre de risques de rechute. L’inconvénient cependant pour la professionnelle est qu’on garde la gestuelle.