Chaque année, des milliers de fumeurs tentent d’arrêter le tabac pendant le mois de novembre, et ainsi espérer un arrêt total de la cigarette. Et pour y parvenir, la cigarette électronique semble être le meilleur allié. Explications.
Le mois de novembre est l’occasion en France du Mois Sans Tabac, un mois axé sur l’accompagnement des fumeurs vers l’arrêt de la cigarette. Si le Ministère de la Santé mise sur la motivation des fumeurs à se serrer les coudes, il peut être intéressant de faire appel à un substitut nicotinique pour rendre l’arrêt moins pénible.
Les avantages d’un substitut nicotinique

Chaque ancien fumeur a sa méthode magique. Certains arrivent à arrêter du jour au lendemain, tandis que d’autres réduisent progressivement leur consommation de cigarettes. Certains arrêtent seuls, tandis que d’autres se font aider par un médecin spécialiste, ou des substituts nicotiniques achetés en pharmacie. Et puis il y a ceux qui préfèrent la cigarette électronique !
Quel que soit le moyen employé, un substitut nicotinique permet d’arrêter le tabac sans priver son corps de nicotine. Or, c’est bien cette molécule qui rend accro ! En s’aidant d’un substitut nicotinique, l’arrêt du tabac peut alors se faire subitement et beaucoup plus facilement. Du moins quand on choisit le bon !
La cigarette électronique : le meilleur moyen d’arrêter ?
Patchs, chewing-gum, pastilles… Il existe aujourd’hui de nombreux substituts nicotiniques pouvant aider au sevrage tabagique. Si chaque fumeur peut avoir ses préférences, il semble que la cigarette électronique soit le plus efficace, et ce pour plusieurs raisons.
Premièrement, la cigarette électronique permet à l’ancien fumeur de conserver une gestuelle et des sensations proches de celles procurées par le tabac. L’inhalation de la nicotine sous forme de vapeur est ainsi plus agréable pour un ancien fumeur qu’un patch ou une gomme à mâcher.

Mais ce n’est pas tout ! Au-delà de l’aspect agréable, la nicotine est plus vite absorbée par l’organisme lorsqu’elle est distribuée par voie respiratoire que par voie veineuse. Traduction : la sensation de manque passe plus rapidement en vapant un e liquide nicotiné qu’en portant un patch ou en mâchant un chewing gum. On est alors bien moins tenté de craquer !
Une solution soutenue par l’Etat
N’oublions pas également que malgré la récente polémique concernant la cigarette électronique Outre-Atlantique, le vapotage continue d’être soutenu en France, et ce même par les pouvoirs publics.

La Ministre de la Santé Agnès Buzyn s’est d’ailleurs exprimée à ce sujet au micro de RTL, en affirmant qu’une telle situation ne pouvait pas se produire dans notre pays :
« Nous ne sommes pas dans la même situation qu’aux États-Unis. Nous n’avons pas d’alerte sanitaire particulière. »
Agnès Buzyn, Le Grand Jury, RTL, 22.09.19
En effet, les différentes règles posées par la TPD permette d’avoir un contrôle accru sur la composition des liquides, ce qui réduit à néant les risques de telles affections. Pas de restriction en vue, donc, concernant l’usage de la cigarette électronique.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que la Ministre prend la défense de la vape, qui considérait déjà l’an dernier que la cigarette électronique était un outil de sevrage tabagique à ne pas négliger.
700 000 Français qui ont déjà arrêté
En matière d’arrêt du tabac, la cigarette électronique a largement fait ses preuves : en tout, ce seraient plus de 700 000 Français qui auraient arrêté de fumer grâce à elle depuis le début des années 2010. Pourquoi pas vous ?
Merci pour cet excellent article. Cela serait d’une grande aide parce que, effectivement, il n’est pas du tout facile de se passer définitivement du tabac même si beaucoup de gens non fumeurs pensent qu’il s’agit juste de se convaincre soi-même.